Le 18 mars 2013 au soir, des mouvements et partis d’opposition appellent à manifester devant le siège de l’organisation des Frères musulmans dans chaque ville d’Egypte. Il s’agit de dénoncer la violence à l’encontre des journalistes ainsi que les agressions dont les auteurs des graffitis auraient été victimes. Les manifestants ont brûlé et saccagé le bureau des Frères musulmans dans le quartier de Manial au Caire, avant de se rendre à Moqattam, où se trouve le siège central des Frères musulmans et le bureau du Guide Suprême.
« C’est vrai que les jeunes sont allés au bureau du Guide Suprême… Ils ont dansé, insulté, battu et brûlé, ils ont tagué [les murs], jeté des cocktails molotov, ils ont saccagé et vandalisé le bâtiment, mais ce n’est pas du tout une excuse pour que les Frères Musulmans répliquent. »
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Cedej (14 décembre 2013). . Les Carnets du CEDEJ. Consulté le 5 décembre 2024 à l’adresse https://egrev.hypotheses.org/777/f22